Alan, jeune étudiant surdoué, se passionne pour la comète de Halley lors de son passage, une nouvelle fois auprès de notre terre, en 2061. Ce qu'il découvre le met en danger, car cela pourrait ébranler les bases de cette nouvelle société humaine où les secrets sont bien gardés. Connecté à la comète par le biais d'un ordinateur surpuissant, il rencontrera virtuellement un autre peuple de l'espace où il trouvera l'amour de sa vie. Les humains répondront-ils au s.o.s de cette race de l'espace ? Comprendront-ils l'importance du message ? Alan devra puiser dans l'énergie cosmique de l'Amour pour mener à bien sa mission.
Extraits:
1…
Alan est heureux de vivre en cette année 2061. Depuis moins d’une décennie, un remède contre le cancer a été trouvé. Pourtant, des années auparavant, de nombreuses personnes sont décédées des conséquences de Tchernobyl sans avoir pu bénéficier à temps des bienfaits d’une thérapie cellulaire. Les dirigeants de tous pays possédant des réacteurs nucléaires décidèrent de s’en débarrasser à échéance vu les risques encourus. Le démantèlement d’une centrale demande beaucoup de ressources et de planifications à long terme. Il n’en existe plus depuis moins de vingt ans. Alan respire, n’osant pas imaginer ce que serait devenu le monde sans l’accident de Tchernobyl : un enfer radioactif incontrôlable.
Avec la demande croissante en besoin d’électricité, elles pulluleraient à la surface de la Terre en libérant des tonnes de déchets de plus en plus difficiles à stocker. Peut-être que la lune serait devenue un immense dépotoir pour déchets nucléaires. Un autre accident aurait détruit l’astre de nuit en tuant toute forme de vie sur Terre. Alan frissonne à cette idée.
2…
Alan branche son neurotransmetteur sur le téléviseur pour se projeter virtuellement au cœur de la comète. La base de données de son immeuble lui fournit des images d’archives pour compenser le manque d’informations concernant le cœur de l’astre de glace. Une modélisation minutieuse lui permet de naviguer près de la sonde Giotto ayant récolté les données. Le puissant ordinateur de la Terre simule en effet un voyage très réaliste au cœur de cette matière.
Le garçon a visionné ces images des centaines de fois, mais il ne peut pas s’empêcher de les regarder encore, sachant que dans quelques semaines il pourra enfin vraiment voir la comète que son grand-père se vantait d’avoir observé. Alan pourra la faire pivoter pour l’étudier de près, il aura alors beaucoup de choses à raconter à son futur petit-fils quand dans 76 ans la comète reviendra visiter la banlieue de la Terre. La boule lumineuse grossit à l’écran. Alan découvre, comme l’ensemble des téléspectateurs, les dernières images de la sonde Giotto 6 lancée à sa rencontre deux ans plus tôt.
3...
— Tu vas nous dire que tu perds ton temps avec cette maudite comète ? Sais-tu que des centaines de savants l’étudient chaque jour qui passe. Toi, un garçon qui va sortir à peine du cycle de ses études, tu prétends détenir une information vitale ? Ne t’es-tu pas dit que les savants avaient peut-être la réponse au phénomène que tu vas nous décrire ?
— Je vous connais depuis mon éveil à la conscience des choses, vous réagissez comme je l’avais prédit. Regardez ces fichiers, je suis assidûment les travaux des honorables savants de votre très célèbre congrégation. Ne m’en veuillez pas trop, je sais que pour vous c’est impossible d’espionner ainsi les travaux de vos confrères, mais j’ai réussi à le faire. Je dirai simplement une chose, ils ne voient pas l’évidence, le véritable mystère entourant cette comète. Je ne souhaite pas vous le dévoiler par vidéoconférence. Quelqu’un, avec un minimum de ressources, peut nous espionner. Ce que je vais dire risque de bouleverser notre société. Une ère nouvelle, mais moins tragique que l’accident de Tchernobyl, avec beaucoup plus d’implications. Peut-être même la chute de nos démocraties telles que nous les connaissons. Nous devons nous rencontrer physiquement.
Un silence s’installe, les dernières paroles d’Alan sont tombées comme un couperet tranchant sur le sentiment puissant d’être le maître d’étude le plus sage. Da capo se frotte le menton. Cela dénote son embarras, jamais personne ne se touche le visage durant une vidéoconférence, c’est un manque de savoir-vivre.
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